LE MATERIEL

L'équipement du détectoriste, vous l'aurez compris, se compose tout d'abord d'un détecteur de métaux.

Le principe est l'émission vers le sol d'un champ électrique par un bobinage situé dans le disque du detecteur, un   second bobinage jouant le rôle de recepteur.

La présence d'un élément conducteur altère ce champ, l'éléctronique de l'appareil  transforme cette modification en signal sonore et activera un vumetre si le détecteur en possède un.

Voici justement l'appareil que j'utilise et l'image de sa face avant. Vous apercevez, à gauche le bouton de reglage de sensibilité, la prise de branchement du casque d'écoute, à droite le bouton de réglage de la discrimination qui sert à l'élimination du repérage des objets indésirables (clous, etc...)

Entre ces boutons, vous voyez en haut l'écran à cristaux liquides qui indique la nature probable de la cible. En dessous, un autre ecran d'indication de la profondeur probable.Entre ces deux ecrans, on devine le point indicateur de l'état des piles.

Et, sous ces écrans, trois touches sensitives sélectionnant trois modes de discrimination différents.

 

Le casque est un élément très utile pour plusieurs raisons; Tout d'abord, il vous permet d'être informé du moindre signal que votre détecteur vous envoie, il vous rend aussi très discret, imaginez-vous, promenant votre "poële à frire" hurlant ses "bip, bip, ouin, ouin" près d'un pêcheur de truites....  Enfin, et ce n'est pas négligeable, il consomme moins que le haut-parleur du détecteur et prolonge ainsi son autonomie.  

Reste à creuser maintenant, on a besoin pour cela d'outils relativement petits car il faut les transporter avec soi tout au long de la balade. Mais il  faut aussi qu'ils soient d'une grande robustesse.

Pour ma part, voici ceux que j'utilise:

De gauche à droite, vous voyez une petite pioche en acier forgé, c'est l'outil que je préfère, je l'emploie régulièrement. Vous le trouverez en magasin de jardinage. Laissez de coté ceux en tôle emboutie qui se plient à la moindre résistance. Vient ensuite la bêche, c'est l'outil idéal dans la terre meuble, mais son encombrement est un handicap. Pour finir, voici un piolet de ma fabrication, il est composé d'un fer de tarière pour la partie utile et d'un morceau de guidon de tondeuse à gazon pour le manche. Je l'ai fabriqué car je ne trouvais pas d'outil assez résistant dans le commerce pour gratter dans la rocaille.

Dans la catégorie matériel, j'inclus les documents vous permettant d'être informé de l'intéret que l'on peut porter sur tel ou tel endroit. En premier lieu arrivent les cartes IGN au 1/25000éme, elles sont une source d'information trés importante mais les dérnières éditions laissent échapper des détails qui étaient leur principal attrait.  C'est pour cela qu'il est idéal de pouvoir les compléter avec des cartes anciennes .

Vient enfin l'équipement qui se doit d'être le plus léger possible, le plus difficile étant de prospecter en plein soleil . Il  faut penser que même si on avance doucement, on dépense énormement d'eau. Ce qui ne dispense pas de porter de solides chaussures ou des bottes, des gants tout aussi solides et une casquette pour se protéger. Le temps passe si vite en détection que l'on ne rend pas compte du temps d'exposition  et il serait dommage de tout gâcher par une bête insolation ou une vilaine morsure de serpent...                                                             

Reste à vous préparer pour cette recherche du Graal ....